Les Véhicules Sans Permis (VSP) ou voiturettes sont apparus vers 1970. Conçus pour deux passagers au maximum, ces micro-cars sont des versions miniatures des voitures classiques. Leur succès est évident au sein d’une tranche de population qui n’a pas encore (ou qui n’a plus) de permis de conduire. Pour ce qui est de l’assurance, elle est obligatoire et doit respecter des dispositions spécifiques.
Obligation d’assurer votre voiture sans permis
La voiturette ou voiture sans permis est classée parmi les engins motorisés dont la vitesse maximale avoisine 45 km/h. De ce fait, elle n’est pas adaptée pour la circulation sur les voies rapides ou les autoroutes. Bien que cette caractéristique implique un moindre risque d’accident, cela ne dispense pas le propriétaire de l’obligation de souscrire une assurance voiture sans permis.
Selon l’article L211-1 du Code des assurances le minimum requis est l’assurance « au tiers », qui concerne tous les véhicules terrestres motorisés qui empruntent les voies publiques.
Assurance voiture sans permis : diverses garanties
Un contrat d’assurance voiture sans permis peut offrir différentes options, comme c’est le cas de la couverture pour l’auto classique. La garantie de base peut convenir pour ceux qui possèdent un ancien modèle, de moindre valeur, qui n’est pas utilisé quotidiennement. Pour les véhicules les plus récents (et donc plus coûteux), des couvertures complémentaires, comme la garantie mécanique ou dommage, s’avèrent utiles. La plupart des VSP sont onéreux et la facture d’une petite réparation peut vite devenir lourde. De même, pour une voiturette qui se gare régulièrement sur la voie publique, l’assurance vol et incendie est une option intéressante. Pour une couverture optimale, les comparateurs en ligne vous aideront à trouver la meilleure offre, en fonction des spécificités de votre véhicule.
Montant de la prime d’assurance voiture sans permis
Généralement, les compagnies d’assurance voiture sans permis proposent des tarifs très attractifs. En effet, les risques d’accidents sont moins importants que pour les autos classiques. Pour autant, le montant n’est pas négligeable, étant donné que l’assureur considère la formation et la situation des conducteurs. Ainsi, pour les jeunes étudiants par exemple, la cotisation moyenne annuelle peut peser lourd sur le budget. De même, pour une personne dont le permis de conduire lui a été retiré (suite aux infractions multiples ou aux nombreux accidents), des primes élevées interviennent dans le montant de la cotisation. En effet, les assureurs sont parfaitement autorisés à appliquer des majorations selon certains critères, au regard du risque encouru.